L’entre deux guerres voit se construire un guichet à l’entrée qui marque la fin de la gratuité de la visite. La proximité du camp militaire de Valdahon permet une fréquentation plus régulière du site par les appelés du contingent qui égayent leur quartier libre du dimanche en fréquentant le bar voisin et/ou en visitant le Gouffre.
C’est en novembre 1946, tout juste libérés de leur engagement dans la résistance, que les frères Georges et Albert VAUTHIER font l’acquisition de l’exploitation du Puits de POUDREY.

En 1977, l’exploitation du site est scindée en deux, avec d’un côté, l’Auberge de POUDREY et de l’autre, la visite du GOUFFRE DE POUDREY gérée par Guy VAUTHIER fils du précédent conservateur. Celui-ci entreprend de moderniser l’exploitation avec en premier lieu la construction d’un nouveau bâtiment d’accueil et l’aménagement d’un nouveau parking. Dans le gouffre, tout est revu et corrigé. Les sentiers sont bétonnés, de nouvelles rampes en métal installées et surtout un nouvel éclairage plus appropré est mis en place.
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A cette époque, les touristes sont relativement peu nombreux, mais le bar dancing subit des records d’affluence après toutes ces années grises. Des travaux importants sont entrepris par Georges VAUTHIER pour transformer l’ancien baraquement en planches en un batiment dur et attractif. Pour cela, il démonte un ancien pavillon de chasse ayant appartenu à la famille de la célèbre distillerie CUSENIER et le remonte au Puits de Poudrey avec la petite tour 1900 que l’on peu encore voir aujourd’hui.
Dans les années cinquante, il entreprend d’installer l’électricité dans le gouffre avec du matériel d’occasion et pose des rampes en bois de sapins tout au long du parcours pour canaliser les visiteurs. Durant les années soixante, la fréquentation augmente avec l’avènement de l’automobile et les congés payés.

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